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Phosph​è​ne

by Fredda

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1.
Nordique onirique Dérivante jusqu’à toi Fille baleine en bas de soie On m’aurait retrouvée là Dans les eaux arctiques À la lumière du froid Dérivante jusqu’à toi Nordique magnétique Presqu’aucun signe de moi Dérivante jusqu’à toi On m’aurait retrouvée là Dans les eaux synthétiques Et les mystères d’autrefois Belle et morte à la fois Nordique Ophélique Fondante malgré le froid Flottante jusqu’à toi On m’aurait retrouvée là Fautive à la dérive Dans le courant et ses aléas Chantante jusqu’à toi Nordique onirique Dérivante Ophélia Fille baleine en bas de soie On m’aurait retrouvée là Dans les eaux arctiques À la lumière du froid Dérivante jusqu’à toi Nordique Ophélique Fondante malgré le froid Flottante jusqu’à toi On m’aurait retrouvée là Fautive à la dérive Dans le courant et ses aléas Chantante jusqu’à toi
2.
Long 03:49
Que faire de la mare de café Que faire des éclats de peaux Tourner la tête de côté À nos airs glissants sur le carreau Que faire des gouttes de sueurs Des lames qui coûtent des plumes Suspendues au-dessus des cœurs Des âmes qui doutent à la une Que faire fermer les yeux Quand s’évaporent les amoureux Baisser la voix la lumière Poudre d’eau et de poussière Que faire du dehors dans les tours De la remontée au perron Du seuil à l’angle d’un détour Que faire d’un chemin si long Que faire des traces sur les murs Quelle est cette figure Ou sont les enfants bien coiffés De la maison torréfiée Que faire des angles liminaires Difficiles jusqu’à la crête Des échappées passagères Que faire pour qu’elles s’arrêtent Que faire fermer les yeux Quand s’évaporent les amoureux Baisser la voix la lumière Poudre d’eau et de poussière Que faire du dehors dans les tours De la remontée au perron Du seuil à l’angle d’un détour Que faire d’un chemin si long
3.
Aube 03:36
À la dérive Sur les rives Les eaux de la Seine Puisse-t-elle rêver Le faux le vrai Si proche et lointaine Un nu Dansé Des folles années Jusqu’au matin blême Un voile sacré Des hanches aveuglées Libre puritaine Œil du jour Le soleil Aux amours qui sommeillent Aux amours qui s'éveillent La confidence Sur l’oreiller S’en ira au réveil Ancres invisibles Sulfure de fleurs Pour l’épieuse reine Au bout de l’histoire Blanchie ou noire Hollandaise ou Indienne L’instinct de l’instant Des baisers aux fusils Aux hommes qui la tiennent Visages de femmes Dessein de suie Cette aube est la sienne
4.
Cheveux serpents Au grès du vent Dans un collier Emprisonnés Tumultueux Cheveux torrent Langoureux Cheveux serpents Serpents cheveux Suspendus à nous deux Cheveux serpents Au fils du vent Au temps de craie Aperçus Enamourés Éperdus Et tu dis que c’est beau Et tu dis que ça vaut Le coup même quand ça cloche Et tu dis que c’est beau En ce matin de roche Serpents cheveux Suspendus à nous deux Cheveux serpents Au fils du vent Au temps de craie Aperçus Enamourés Éperdus Et tu dis que c’est beau Et tu dis que ça vaut Le coup même quand ça cloche Et tu dis que c’est beau En ce matin de roche
5.
Vent diable 03:54
Des fantômes affamés Fantômes affamés Des cabanes soufflées Cabanes soufflées Des transats désossés Transats désossés Par le vent la tempête Le vent diable à la fête Le vent diable à la fête Ton bidon martelé Ma carcasse retournée Par le vent la tempête Le vent diable à la fête Le vent diable à la fête
6.
Argent 03:40
Pour un peu d’argent Lustré ou brillant Change de mains Change de mains Au soleil levant Au soleil brulant Change de mains Change de mains Éparpillé en babioles Pour des cœurs et des fioles S’évapore et disparait Au fond des poches trouées Pour un sou encore Un souvenir en or Change de mains Change de mains Au soleil levant Au soleil couchant Change de mains Change de mains L’amour pas moins qu’une liasse L’amour parfois rend saoul Les âmes y gagnent où se cassent Au refuge des secrets Pour un peu d’argent Qui au grès du vent Change de mains Change de mains
7.
Quand les journées Passent à l’ennemi Quand tout se détourne Détourne ainsi Longtemps déjà Enfant mouillée Marchant l’été Dans les ruisseaux Enfant paumée Dans les flaques d’eau Je ne te dirai pas Viens avec moi J’suis pas comme ça J’ai rien vu venir Je n’te dirai pas Viens jouer avec moi Je regardais de loin Ces jours d’à côté pouvant arriver Effarouchée Alertée par le silence des oiseaux Je ne te dirai pas Viens avec moi J’suis pas comme ça J’ai rien vu venir Je n’te dirai pas Viens jouer avec moi Car les matins prient Tout ce qu’ils voient Derrière les rochers Je n’te dirai pas Viens avec moi Vers les matins froids J’ai rien vu venir Même si j’m’en fous pas Je n’te dirai pas Viens avec moi Viens avec moi Viens avec moi
8.
Refuge 03:43
Ce matin enfuie Sauvée du bucher Ainsi libérée Libre ainsi va Se posent des rimes Étrangères sur ma peau Et la nuit battue Battue par le froid Ainsi ainsi va Se posent des notes Passagères sur mes os Quand il n’y a plus Plus de lune en moi Ce matin enfuie Du cercle de craie Ainsi libérée Libre ainsi va Libre ainsi va À la source du tendre Océan de lait À travers les flots Par tous les sommets Nouveaux paysages Aux écorces noires Et l’âme et l’amour éparpillés Ainsi ainsi vont Ce matin enfuie Sauvée du bucher Ainsi libérée, libre ainsi va À travers les chants Demeure ton visage Comme au refuge des oubliés Ainsi ainsi va En tout lieu à tout instant Je pense à toi Oh mon refuge En tout lieu à toute heure je t’adore Dans tes bras je conjure le sort Nouveaux paysages Aux écorces noires Et l’âme et l’amour éparpillés À travers les branches Au cœur du feuillage Je pose le voile et disparait Ainsi libérée libre ainsi va
9.
Dorveille 03:20
On entend le sommeil Au couchant des soleils On entend d’une oreille Tout ce qui dort dans la cité Tout au cours d’une veille La nuit on sort on s’éveille Tout au sort de la lune A coucher dehors on dorveille Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille On freine on feint le sommeil Entre nos pas les silences Plus que ça La nuit on pense mieux Renversés à la lucarne On embrasse des flammes Si on repeignait dehors Si on volait des poires Si on faisait l’amour Bien plus tard que le soir Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille On freine on feint le sommeil On emmène au matin Des têtes moins pleines de bruits Des poignées de sable fin Jusqu’à l’article de midi On emmène au matin Des têtes moins pleines réfléchies Des poignées de sable fin Jusqu’à l’article de minuit On emmène notre éveil de la nuit Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille Dorveille On freine on feint le sommeil
10.
Phosphène 03:56
La pluie inonde la route Je lutte À cela s’ajoute Dans les yeux grand ouverts Le jour se fait la paire Strié de raies blanches J’en perds tous les sens Puis le vent Puis la brume Puis les étoiles inondées d’errance C’est comme une vieille famille Une langue qui déshabille A la surface d’une ville Qu’on quitte en plusieurs fois Et soudain tout s'éclaire Corps flottants de lumières Amour phosphène Parmi les étoiles inondées d’errance Et soudain tout s'éclaire Corps flottants de lumières Amour phosphène Parmi les étoiles inondées d’errance Les phares et la pluie Regard éblouit Puis blanc Puis brume Puis les étoiles inondées d’errance

about

Phosphène (n.m) : sensation de voir une lumière ou des corps flottants.
Le nouvel album de Fredda est donc celui des étincelles dansant la nuit sous les paupières. Nouvelle vie affective, nouveau cap artistique et l’impression de retrouver ce flot de lumières et d’émotions qui l’envahissait lors de l’enfance à Saint-Dié dans les Vosges. La tête tourne de tant de liberté mais c’est aussi ce qui fait le charme enivrant de ce disque : Fredda s’aventure un peu plus à être elle-même. Matt Low, échappé de The Delano Orchestra et complice de Jean Louis Murat, vient épauler cette mue avec des musiciens maîtrisant à merveille le chemin noueux entre l’influence folk et une pop lumineuse. L’arrangeur Pascal Parisot complète ce travail d’orfèvre en distillant subtilement quelques synthés analogiques, le mordant des claps, quelques cuivres et les envolées de chœurs célestes. Comme le frottement de deux silex, l’étincelle de « Phosphène » nait de ce relief : le chaud du bois des guitares et la peau des batteries caressent tandis que défile le film mouvementé d’une nouvelle vie en cours d’éclosion.
Après la spontanéité des répétitions à Clermont-Ferrand, ce sont les prises live dans le mythique studio Black Box à Angers qui contribuent à faire de cet album un disque vivant, proche de la sincérité qui la faisait vibrer adolescente en écoutant Neil Young, un écrin parfait pour sa plume nourrie par son rapport sensuel à la nature et au corps. Fredda aime provoquer des images et l’encre de ses tatouages coule sur le livret de cet album, comme de petits trésors de poésie exprimant toutes les humeurs par lesquelles passe ce retour à soi et cette transformation. Et la lumière dans tout ça ? Les phosphènes qui strient le ciel de son imaginaire sont d’abord d’autres femmes éprises comme elle de liberté, de Mata Hari (« Aube ») jusqu’à l’indienne Mirabaï (« Refuge ») en passant par Marilyn Monroe (« Argent ») pour une adaptation en français tout aussi charmante que l’original de « One Silver Dollar » qui figurait sur la B.O du film « La rivière sans retour ». Fredda se nourrit de ses mille vies, c’est l’enfant sauvage et effrontée de « Viens avec moi » qui nous invite à danser malicieusement dans le courant, c’est aussi la voyageuse et l’aventurière, les phosphènes troublant sa vision entre le jour et la nuit, cet espace de « Dorveille » tout trouvé pour s’inventer un territoire vierge où tout est permis. Elle apprécie logiquement l’esthétique contrastée des films de Murnau tout comme les âmes tourmentées des peintres romantiques. On croise donc aussi sur le magnifique et écolo « Nordique Ophélique » l’Ophélie de Shakespeare qui chante alors qu’elle se noie, victime de la fonte de la banquise. Les phosphènes n’en scintillent que plus dans l’obscurité, voilà sans doute pourquoi magnificence et mortel danger semblent sans cesse se côtoyer sur ce disque d’émancipation qui fait aussi quelques clins d’œil à l’Amérique, celle qui a façonné les rêves de Fredda jusqu’à lui brûler les ailes lors de ses jeunes années. Le souffle de Morricone n’est pas très loin sur le sensuel « Cheveux Serpents » où s’entremêlent sa voix et le timbre grave de Matt Low. Et ce souffle se transforme en tempête sur un « Vent diable » aussi redoutable que libérateur inspiré par le passage du cyclone Irma sur les Antilles. Il y a dix titres sur ce nouvel album, dix chansons qui électrisent les sens et nous portent donc vers l’inconnu et son contraire : la connaissance de soi. Un parcours initiatique délicat et passionnant qui nous susurre à l’oreille qu’errance peut aussi rimer avec jouissance.
« Et soudain tout s’éclaire, corps flottants de lumières. Amour phosphène parmi les étoiles inondées d’errance... ».
Fredda a joué, écrit et co-réalisé ce nouvel album avec Pascal Parisot. Le disque a été enregistré par Peter Deimel au Black Box studio et mixé par Yann Arnaud. Elle sera très bientôt sur la route en France et en Allemagne entre autres, en solo ou en groupe, pour partager les lueurs de « Phosphène ».
- Christophe Crenel

credits

released May 12, 2023

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Microcultures Records is an indie French label (Phantom Buffalo, Soltero, Nesles, Jim Yamouridis, John Cunningham, Nicolas Paugam, Bertrand Betsch, Manolo Redondo...).

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